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Caneyl

Ce qui n'est pas partagé est perdu...

Comment ferions nous sans le plastique ?

Publié le 17 Juin 2011 par caneyl in Développement durable

Nous savons tous que les plastiques synthétiques ont un inconvénient majeur : ils sont imputrescibles, ce qui veut dire, en d'autres termes, qu'ils ne se dégradent pas, et posent aujourd’hui, plus qu'hier, un vrai problème environnemental. Bien sûr, les plastiques biodégradables seront détruits à la longue; les intempéries et les bactéries s'en chargeront . Oui, mais à quel rythme ?

Du plastique partout

On utilise les plastiques pour tout, ou presque tout. Ce sont des matériaux qui ne pourrissent pas, ni ne rouillent, et encore moins, ne s'oxydent. De plus, certains d'entre-eux sont d'excellents isolants.

Comment est-ce que l'homme moderne pourrait faire sans ? On a beau s'insurger et se révolter, mais les faits sont là.

L'acétate de cellulose est utilisé pour le tissus (rayonne), pour la pellicule photo, les jouets, et même, pour nos brosses à dents.

Le polyéthylène est l'un des composants de nos emballages (film) pour les produits alimentaires.

Le chlorure de polyvinyle est utilisé en grande quantité. On le trouve dans les nappes, les revêtements sol, les gouttières, etc.

Le nylon, l'acrylique et le polyesters : il est inutile de préciser que nos vêtements sont, pour la plupart, faits de ces matières plastiques synthétiques.

Le perspex, lui, est utile à la fabrication des hublots d'avion et des lentilles de contact des lunettes de protection.

Alors, que penser des plastiques qui imitent si bien les polymères que sont le caoutchouc, la soie et la cellulose ? On a su les faire. Mais comment les défaire, et surtout, par quoi les remplacer ?

Le papier est biodégradable. Pourtant, on en voit traîner partout. C'est à chacun de nous de se sentir responsable.

Lorsqu'on ne jettera plus de papiers ou autres détritus partout, quand on ne laissera plus traîner les restes de nos derniers pique-niques, et lorsqu'on ne laissera plus nos poubelles éventrées par terre, et enfin, quand tous ces gestes simples de civisme deviendront pour nous tous des automatismes, alors, on pourra commencer à parler d'un début de prise de conscience générale.

On peut tous contribuer à faire que notre planète aille mieux. Alors, faisons-le, même si, pour le plastique, la prise de conscience doit se faire à un tout autre niveau.

Emballage des journaux
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